mardi 29 mai 2012

POUR UN COMBAT SOCIAL

Une interrogation anodine mais sans doute juste et pertinente.

Du nord au sud, le combat de femmes diversifié et à variantes sociales se résume en une phrase : l’égalité et l’équité entre homme et femme.
C’est du moins ce que nous pouvons retenir du Centre Femmes de la Mitis un « milieu de vie, de parole, d’action, de discussion et de support » des femmes vivant des situations de violence, d’agressions sexuelles, de séparation, de deuil, d’appauvrissement, de stress en un mot, de tout ce qui peut avoir rapport à la violation des droits Humains dont souffre la femme à l’instar des Centres Femmes que l’on retrouve sur l’ensemble du territoire Québécois.
Les violences dont sont victime les femmes sont réelles et se retrouvent non seulement en Afrique mais encore dans chaque coin du monde. 
Au Québec, ces violences se produisent dans les relations intimes, entre parents, dans les relations de dépendance ou les relations de confiance. Elles varient de l’abus physique, émotionnel et sexuel à l’exploitation financière et la négligence.

Le combat des femmes est-il identique de part le monde? 
Au Bénin, une association analogue est formée par les femmes juristes qui se mobilisent pour la vulgarisation des lois et du droit. Dans ce pays comme dans d’autres pays de la sous-région, les associations de femmes juristes se forment afin d’œuvrer pour la promotion du droit et la défense des droits humains, par la vulgarisation des lois et des conventions internationales ratifiées par le Bénin. Surtout quand nous savons que la Femme une fois la dote reçue, devient la propriété de sa belle famille.

Toutefois, les mentalités semblent changer quand bien même, le gros du travail reste à déchosifier la femme et à inculquer dans les esprits l’approche Genre. 
La pratique des comportements stéréotypes qui veulent que la femme soit une machine domestique à tout faire remarquables dans les pays d’Afrique ne l’est pas moins au Québec surtout quand c’est l’une des priorités des Centres Femmes qui couvrent l’ensemble du territoire Québécois et celles des associations Béninoise de lutte pour l’égalité entre homme et femme.

En passant sous silence les autres pratiques discriminatoires vis-à-vis de la femme présentes dans les deux sociétés qui n’ont pourtant pas un niveau commun de vie, le phénomène selon mes investigations sur le terrain au Bénin et mes constats après rencontre avec quelques femmes qui fréquentent le Centre Femmes de Mont-Joli au Québec ce mardi 05 décembre 2004 le phénomène de la femme à tout faire tend à disparaître au niveau des générations montantes des deux pays et n’existe presque plus au niveau de certaines familles Québécoises

Le Jeudi 06 Octobre, à l’issue du colloque sur le bilan après 25 ans de la charte Québécoise des droits et libertés organisé par la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, les pratiques discriminatoires vis-à-vis des femmes, des personnes étrangères sont encore loin d’être délaissées. Il en est autant pour l’inégalité des droits économiques qui affaiblissent le pouvoir d’achat des femmes, des jeunes Québécois et réduisent le jeune Béninois à la simple pauvreté cause du chômage grandissant et le femme béninoise en une femme à quelques exceptions près socialement inférieure à l’homme par sa chance de ne pas avoir accès au postes de responsabilités.

JDH le 10 octobre 2004

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