mardi 19 avril 2016

CHRONIQUE D'UN COMPATRIOTE DE LA DIASPORA MONTRÉALAISE

Compatriote Président de ma Nation;

Notre pays va mal aviez-vous martelé dans les lignes de votre programme pour attirer notre attention. A présent tel le doigt d’une main en quête du couloir pour colmater la brèche de la jarre percée, nous vous avons témoigné notre ferme volonté de laisser derrière le passé. Ensemble, nous avons porté la jarre trouée de Ghézo bien au firmament. Ce n’est pas un hasard. Un pas est franchi, nous voici enfin sur le chemin pour recueillir la source vitale abreuvoir des fils et filles de notre Nation commune. Dahomey d’alors, Bénin d’aujourd’hui. Ensemble nous avons pu, nous pouvons encore et nous devrons pouvoir.  

L’impératif : retroussons les manches et mettons-nous au travail.  

 Monsieur le président, des félicitations, je ne vous les adresserai pas. Non pas en ce moment et je ne trahi aucun principe moral en vous le déclarant. Je me réjouis que vous soyez d’avis à travers votre déclaration en date du 20 mars : « Les félicitations devront attendre d’abord et venir après. Quand un soldat va au front, on ne le félicite pas au départ, on l’encourage.» Eh bien! Soldat Patrice Talon, entouré de vos généraux, nous vous encourageons et vous attendons au point de rendez-vous, 2021. Non pas les bras croisés mais en accompagnateur.

A l’annonce des couleurs 

Que soit salutaire votre décision de supprimer de nos administrations les postes téléviseurs pour effectivement se concentrer sur le travail proprement dit. Le travail pour l’avancement de la Nation est une culture à imprimer aux cadres et fonctionnaires de notre chère patrie le Bénin. Le comportement de nos cadres et fonctionnaires dans certaines mesures laisse à questionner. Monsieur le président, nous avons vu comment les ardeurs de votre prédécesseurs se sont émoussées dans cette lutte pour laisser sombre notre administration dans les ténèbres du négativisme pur. Oui le compétiteur n’est pas un intrus pour qui connait une infirme doigté de l’homme. C’est en cela que nous vous avons fait confiance. Et vos actes et faits sont déjà sous surveillance Monsieur le Président.

Avis d’un citoyen de la diaspora

Le civisme, le respect du bien public et l’amour de la Patrie doivent retrouver leur plénitude selon les règles disciplinaires au Bénin. La jeunesse tant délaissée, dont l’incompétence et la médiocrité sont toujours mis à joug vient de démontrer son savoir-faire citoyen. Je vois cette jeunesse encore debout à vos côtés Monsieur le Président. C’est encore le cri de la jeunesse qui vous suggère ceci :
-          L’instauration de la journée continue dans nos administrations et dans nos écoles
-          La numérisation du système de contrôle des présences dans nos administrations

Deux points qui paraissent banales mais qui sont de véritables vecteurs d’impulsion du développement. Une journée continue permet de rendre plus efficace, rapide et ponctuelle la gestion administrative. Le contribuable qui se déplace de Porto-Novo à Cotonou et vice-versa pour un acte ne va plus craindre d’être surpris par l’heure du midi, obligé de revenir dans l’après-midi pour une simple signature de quelques secondes. Également Monsieur le président, la journée continue permettra à nos fonctionnaires de pouvoir se recycler de façon permanente puisque le travail fini, nos compatriotes auront le temps d’aller prendre un cours à leur guise pour demeurer compétitif.

La numérisation du système de présence vous permettra de gagner votre bataille sur la ponctualité Monsieur le président. Vous qui avez des expériences d’ailleurs dans le monde, vous êtes parfaitement au courant de comment se gère la présence et la ponctualité au poste simplement à l’aide d’une carte à pus ou à code barre. Les informations précises de la présence au poste sont connues sans trucage. Je laisse à votre bon soin les stratégies de sanctions conséquentes aux absences sans justification valables et aux récidivistes. Le Bénin comme bon nombre de pays sous-développés n’est pas officiellement au système de rémunération horaire. L’instaurer règlera définitivement le problème d’absence et de retard. Car, dès lors que pour cause de vos absences et retards vous serez payé en conséquence, la discipline gagnera nos compatriotes. Les grandes puissances l’on adopté et ça fonctionne. Le compétiteur né le sait.

Monsieur le président, j’ai la chance de voir à la tête de ma Nation un compétiteur né, un président qui attache du prix à la compétence, celui qui estime être à la hauteur de la tâche. Je suis conscient que seul vous ne pouvez l’accomplir. Raison pour laquelle notre modeste contribution se fait savoir. Si tant est que vous êtes à l’écoute de votre peuple, je ne douterai point de ce que mon message sera reçu et muri. Est-il opportun de le concrétiser? Vous saurez en juger. Peut-être seriez-vous entrain de mijoter une telle pensée? Je n’en sais rien, mais j’ai dit.

Tout en réservant mes félicitations pour 2021, Monsieur le Président de la République Patrice Talon à très bientôt au murmure de ma plume.

Didier GBETIE
Journaliste Communicateur Indépendant

Diaspora Montréalaise. 

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