Compatriote Président
de ma Nation;
Notre pays va mal aviez-vous martelé dans les lignes de votre programme pour
attirer notre attention. A présent tel le doigt d’une main en quête du couloir
pour colmater la brèche de la jarre percée, nous vous avons témoigné notre
ferme volonté de laisser derrière le passé. Ensemble, nous avons porté la jarre
trouée de Ghézo bien au firmament. Ce n’est pas un hasard. Un pas est franchi,
nous voici enfin sur le chemin pour recueillir la source vitale abreuvoir des
fils et filles de notre Nation commune. Dahomey d’alors, Bénin d’aujourd’hui.
Ensemble nous avons pu, nous pouvons encore et nous devrons pouvoir.
L’impératif : retroussons
les manches et mettons-nous au travail.
Monsieur le président, des félicitations, je ne vous les adresserai pas.
Non pas en ce moment et je ne trahi aucun principe moral en vous le déclarant.
Je me réjouis que vous soyez d’avis à travers votre déclaration en date du 20
mars : « Les félicitations devront attendre d’abord et venir après. Quand un
soldat va au front, on ne le félicite pas au départ, on l’encourage.»
Eh bien! Soldat Patrice Talon, entouré de vos généraux, nous vous encourageons
et vous attendons au point de rendez-vous, 2021. Non pas les bras croisés mais
en accompagnateur.
A l’annonce des couleurs
Que soit salutaire votre décision de supprimer de nos administrations
les postes téléviseurs pour effectivement se concentrer sur le travail
proprement dit. Le travail pour l’avancement de la Nation est une culture à
imprimer aux cadres et fonctionnaires de notre chère patrie le Bénin. Le
comportement de nos cadres et fonctionnaires dans certaines mesures laisse à questionner.
Monsieur le président, nous avons vu comment les ardeurs de votre prédécesseurs
se sont émoussées dans cette lutte pour laisser sombre notre administration
dans les ténèbres du négativisme pur. Oui le compétiteur n’est pas un intrus
pour qui connait une infirme doigté de l’homme. C’est en cela que nous vous
avons fait confiance. Et vos actes et faits sont déjà sous surveillance
Monsieur le Président.
Avis d’un citoyen de la diaspora
Le civisme, le respect du bien public et l’amour de la Patrie doivent
retrouver leur plénitude selon les règles disciplinaires au Bénin. La jeunesse
tant délaissée, dont l’incompétence et la médiocrité sont toujours mis à joug
vient de démontrer son savoir-faire citoyen. Je vois cette jeunesse encore
debout à vos côtés Monsieur le Président. C’est encore le cri de la jeunesse
qui vous suggère ceci :
-
L’instauration
de la journée continue dans nos administrations et dans nos écoles
-
La
numérisation du système de contrôle des présences dans nos administrations
Deux points qui paraissent banales mais qui
sont de véritables vecteurs d’impulsion du développement. Une journée continue
permet de rendre plus efficace, rapide et ponctuelle la gestion administrative.
Le contribuable qui se déplace de Porto-Novo à Cotonou et vice-versa pour un
acte ne va plus craindre d’être surpris par l’heure du midi, obligé de revenir
dans l’après-midi pour une simple signature de quelques secondes. Également
Monsieur le président, la journée continue permettra à nos fonctionnaires de
pouvoir se recycler de façon permanente puisque le travail fini, nos
compatriotes auront le temps d’aller prendre un cours à leur guise pour
demeurer compétitif.
La numérisation du système de présence vous
permettra de gagner votre bataille sur la ponctualité Monsieur le président.
Vous qui avez des expériences d’ailleurs dans le monde, vous êtes parfaitement au
courant de comment se gère la présence et la ponctualité au poste simplement à
l’aide d’une carte à pus ou à code barre. Les informations précises de la
présence au poste sont connues sans trucage. Je laisse à votre bon soin les
stratégies de sanctions conséquentes aux absences sans justification valables
et aux récidivistes. Le Bénin comme bon nombre de pays sous-développés n’est
pas officiellement au système de rémunération horaire. L’instaurer règlera
définitivement le problème d’absence et de retard. Car, dès lors que pour cause
de vos absences et retards vous serez payé en conséquence, la discipline
gagnera nos compatriotes. Les grandes puissances l’on adopté et ça fonctionne.
Le compétiteur né le sait.
Monsieur le président, j’ai la chance de voir à
la tête de ma Nation un compétiteur né, un président qui attache du prix à la
compétence, celui qui estime être à la hauteur de la tâche. Je suis conscient
que seul vous ne pouvez l’accomplir. Raison pour laquelle notre modeste
contribution se fait savoir. Si tant est que vous êtes à l’écoute de votre
peuple, je ne douterai point de ce que mon message sera reçu et muri. Est-il
opportun de le concrétiser? Vous saurez en juger. Peut-être seriez-vous entrain
de mijoter une telle pensée? Je n’en sais rien, mais j’ai dit.
Tout en réservant mes félicitations pour 2021,
Monsieur le Président de la République Patrice Talon à très bientôt au murmure
de ma plume.
Didier GBETIE
Journaliste Communicateur
Indépendant
Diaspora
Montréalaise.
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